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Procès de l’attentat de Nice : l’Église catholique partie civile pour la première fois

Dernière mise à jour : il y a 4 jours

C’est une décision historique qui marque un tournant dans la reconnaissance du rôle des communautés religieuses face aux actes de terrorisme. Lors du procès de l’attentat de la basilique Notre-Dame de l’Assomption de Nice, l’Église catholique s’est constituée partie civile. Un acte symbolique fort pour souligner la dimension religieuse de cette attaque.


Le 29 octobre 2020, la basilique Notre-Dame de l’Assomption de Nice devenait le théâtre d’un attentat meurtrier. Trois fidèles perdaient la vie sous les coups de l’assaillant, Brahim Aouissaoui.


Plus de trois ans après les faits, lors du procès de cet attentat, l’Église catholique a décidé de se constituer partie civile, une première en France. Cette démarche a été portée par le diocèse de Nice et la Conférence des évêques de France, dans l’objectif de faire reconnaître la dimension religieuse de l’attaque comme une circonstance aggravante.


L’avocat représentant l’Église, Maître Vincent Asselineau, a rappelé que cet acte de terreur visait les catholiques de France dans leur ensemble, et pas seulement les victimes présentes ce jour-là.


Le verdict est tombé : Brahim Aouissaoui a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Mais au-delà du jugement, cette prise de position inédite de l’Église catholique ouvre une réflexion sur la place des communautés religieuses dans les procédures judiciaires en cas d’attaques terroristes..


L’initiative de l’Église catholique dans ce procès marque un précédent et envoie un signal fort : la défense des croyants face aux violences ne se limite plus au soutien spirituel, mais s’inscrit aussi dans la justice. Une façon de rappeler que la liberté religieuse est une valeur fondamentale, et qu’elle mérite d’être défendue sur tous les fronts.

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